Depuis 2021, le Ségur du numérique en santé impulse une transformation majeure de notre système de santé. Son objectif ? Faciliter le partage sécurisé des données médicales entre les professionnels de santé et les usagers. Après une première vague qui a permis à une majorité d’acteurs d’envoyer automatiquement les documents de santé dans Mon espace santé, la Vague 2 marque une nouvelle étape essentielle, dédiée à la médecine de ville. Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Quels sont les bénéfices pour la pratique médicale au quotidien ? Et comment les professionnels vont-ils en profiter ? Décryptage complet.
Lancé en 2022, Mon espace santé est devenu le carnet de santé numérique universel et souverain des assurés sociaux en France. Il permet à chaque citoyen de centraliser ses documents médicaux — ordonnances, résultats, comptes-rendus — dans un espace personnel et hautement sécurisé.
La première vague du Ségur a permis d’alimenter massivement cette plateforme : en mars 2025, plus de 35 millions de documents ont été déposés, dont près de 10 millions émanant des médecins de ville. Une avancée notable, mais qui ne suffit pas : pour que cette plateforme tienne toutes ses promesses, il est désormais nécessaire que les professionnels puissent y accéder facilement, en toute sécurité, depuis leurs outils habituels.
La Vague 2 du Ségur numérique répond à un besoin clair, exprimé depuis le terrain : simplifier l’accès des médecins aux données de santé. Il ne s’agit plus seulement de déposer des documents dans Mon espace santé, mais bien de pouvoir les consulter et les exploiter dans le cadre de la prise en charge.
Grâce aux mises à jour prévues dans cette Vague 2, les médecins pourront :
Accéder à l’historique médical du patient (y compris les images médicales), directement depuis leur logiciel métier, sous réserve de l’accord du patient.
Envoyer facilement de nouveaux types de documents dans Mon espace santé, notamment :
Les données clés du carnet de santé de l’enfant (mesures, comptes-rendus de suivi),
Les notes de vaccination, qui alimenteront automatiquement le carnet vaccinal numérique.
Exploiter efficacement la messagerie sécurisée de santé (MSSanté), en traitant directement les messages et documents reçus dans leur logiciel.
Renforcer leurs usages de l’ordonnance numérique, pour une prescription plus fluide et traçable.
Cette évolution logicielle, déployée sur deux ans est le fruit d’un travail de co-construction approfondi entre les pouvoirs publics, les éditeurs de logiciels et les représentants des médecins. Elle s’appuie sur les retours du terrain collectés pendant la Vague 1 via le dispositif Sentinelle.
Résultat : des fonctionnalités attendues et adaptées aux réalités du terrain, pensées pour s’intégrer naturellement dans les pratiques quotidiennes et fluidifier le parcours de soins.
Mon espace santé continue sa montée en puissance : 19 millions de Français l’ont déjà utilisé, et près de 800 000 nouvelles activations ont été enregistrées rien qu’en avril 2025.
Ce succès repose sur des principes forts :
Hébergement en France, respectant les plus hauts standards de sécurité ;
Aucune commercialisation ni exploitation des données sans consentement ;
Avec cette nouvelle vague, Mon espace santé s’impose un peu plus comme le véritable carnet de santé numérique de tous les Français.
Parce qu’une mise à jour technique n’est jamais anodine dans un cabinet médical, il est essentiel de pouvoir compter sur des solutions éprouvées, compatibles et bien accompagnées. C’est là qu’interviennent des acteurs spécialisés comme Olaqin, déjà mobilisé lors de la Vague 1, qui proposent aux professionnels de santé des solutions SaaS compatibles avec les exigences réglementaires ou techniques du Ségur et un accompagnement sur mesure.
L’enjeu ? Intégrer ces nouvelles fonctionnalités sans rupture dans l’activité quotidienne, en allégeant la charge administrative et en facilitant l’usage des outils numériques.